Odile Leibenguth, la musicienne
Le don des fées
Nuit de Noël, en Allemagne.
Odile a 3 mois quand, profondément endormie au coin du feu, elle est réveillée en sursaut par un tonitruant yodel : ce sont trois fées exaltées penchées au-dessus de son berceau. Bizarrement c’est à ce moment que nait sa passion : le chant.
Un lourd héritage familial
Mélomanes, les parents de la petite Odile ont à cœur de transmettre leur passion à leurs cinq enfants. Son père joue inlassablement au piano la 7ème symphonie de Beethoven. Malgré cela, à peine âgée de 6 ans, Odile veut apprendre le piano. Ses premiers pas en concert lui font découvrir le frisson de la scène… Elle grandit en chantant Joan Baez avec sa mère à la guitare et apprivoise sa voix en imitant les vocalises de Céline Dion.
Ses parents polyglottes lui donnent à manger du chinois, du russe, du latin et du papou… ce qui lui donne le goût des sonorités des langues et des cultures d’ailleurs.
On the road…
À côté de ses études scientifiques, elle s’essaye au théâtre et aux chants polyphoniques occitans, on l’embauche à l’église pour faire chanter les fidèles et jouer de l’harmonium, et elle s’égosille dans un groupe de métal symphonique. Puis elle travaille pour une association et découvre le monde agricole à travers la vie des paysans qu’elle rencontre. Elle partage leurs peines et leurs bonheurs, leurs histoires.
En parallèle, elle se laisse guider par les rencontres musicales : elle chante avec Georges Micalef, guitariste blues-rock, Giocare et les Karmeliets (musiques du monde), Sobre Ivresse (musique celtique), Piano Noir Piano Blanc (duo éclectique avec Dominique Tavernier), NO Folk (folk-blues)… Ces expériences sont l’occasion d’enrichir sa pratique instrumentale avec notamment la sanza et le bodhran.
Elle enregistre actuellement les Healing Songs, projet de compositions originales en collaboration avec Joss Naigeon et poursuit un travail vocal avec Carole Paulin (Roy Hart Théâtre). Elle compose depuis peu pour l’audiovisuel.
Et la magie opère
Un jour où elle s’ennuie, elle est approchée par une admiratrice : c’est une conteuse qui lui propose un petit contrat pas très bien payé… Ne sachant pas dire non, elle accepte de tenter l’expérience, assez sceptique quant à l’avenir de ce projet… Cette conteuse, c’est Brigitte Ragot.
Contre toute attente, cette rencontre marque le début d’une nouvelle vie. Et ce qui devait arriver arriva : par un beau matin d’été 2018, la musique devient son métier.
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<< En découvrant l'univers du conte, j'ai enfin pu libérer le piano en comprenant ce que signifie JOUER de la musique : improviser, sans cesse renouveler, transmettre l'énergie et l'humeur du moment. Jouer avec les instruments, jouer avec les voix du chant et du conte. >>